Bonjour les Ami-e-s du vivant !
Un petit message asséché par des sources qui n'alimentent plus selon le bon vouloir de la nature humaine ce petit jardin de biodiversité créé en vallée du Jabron en mars 2019 !
Ce petit jardin ressource qui a contribué à sa humble échelle à polliniser cette histoire de la semence au travers des stages VIS TA NATURE pour les enfants, à lier et délier les liens humains, à vivre selon le rythme de la nature, observer ce que nous enseigne cette nature avec tout ces éléments. Sans cette autonomie en eau il est impossible de continuer.
Ce lieu a été un ami et un vrai thérapeute pour explorer le sens de la vie et cultiver le vivant pas comme un exploitant mais comme un artisan !
Encore une aventure bien riche intérieurement, riche de transformations comme toutes ces plantes semées à la volée contre vent et sècheresse infusant en nous l'exemple de ce chemin de dépouillement, détachement et surtout d'enracinement dans la FOI.
MERCI À THOMAS ET MARIE-ODILE POUR M'AVOIR OFFERT CE CADRE PENDANT QUELQUES ANNÉES.
MERCI À TOUTES ET TOUS DE VOUS AVOIR CROISÉ EN CHEMIN...
MERCI AU MONDE VÉGÉTAL : "RIEN NE SE PERD TOUT SE TRANSFORME"
Bien à vous dans la Joie du Vivant !
Laurence.
La parabole du Semeur
La parabole du Semeur est un récit imagé où Dieu propose et l’homme dispose, pour le pire… ou le meilleur. Dans l’ Évangile selon Saint Matthieu par exemple, le texte comporte 3 temps.
D’abord, Jésus formule la parabole en elle-même : un semeur lance des graines. Elles tombent dans toutes sortes d’endroits :
- Au bord du chemin : les oiseaux les ont mangées.
- Dans les endroits rocheux : il n’y avait pas beaucoup de terre. Les graines ont levé rapidement avant de se dessécher.
- Dans des épines : les épines ont étouffé les graines.
- Dans de la bonne terre : les graines se sont multipliées par 100, 60 ou 30.
Ensuite, en réponse à leur question, Jésus explique à ses disciples pourquoi il s’exprime en paraboles.
Cette forme d’expression s’adresse au plus grand nombre qui peut ainsi
appréhender le sens de la Parole de Dieu. Jésus rappelle d’ailleurs ici à
ses disciples la chance qu’ils ont de pouvoir entendre de sa bouche la
Parole de Dieu.
Enfin, Jésus donne les clés de lecture de la parabole du semeur :
- Les graines sont la Parole de Dieu.
- Les graines mangées par les oiseaux au bord du chemin : c’est le démon (synonyme de Satan, Diable, Accusateur, Adversaire) qui les a retirées du cœur de celui qui a entendu la Parole de Dieu.
- Les graines tombées dans les endroits rocheux : c’est « l’homme d’un moment » qui accueille la Parole avec joie mais qui abandonne dès qu’il se trouve confronté à des difficultés.
- Les graines étouffées par les épines : ce sont les soucis de la vie quotidienne et l’attrait pour la richesse qui font passer l’accueil de la Parole après le reste.
- Les graines qui se développent dans de la bonne terre : c’est celui qui entend la Parole et la comprend. Il fait le bien par la mise en pratique dans sa vie de la Parole de Dieu.
La parabole du Semeur : le sens du texte
À
l’époque du Christ, les paysans semaient d’abord et labouraient
ensuite. Quand on sème avec cette méthode, quel gaspillage ! Il y a la
semence aussitôt mangée par les oiseaux, celle qui sèche à peine levée,
celle qui a bien pris mais se retrouve vite enfouie par les ronces.
Et pourtant, malgré tous les échecs, voici une belle récolte : une
semence qui donne 100 graines pour 1 semée et même du 30 pour 1, c’était
un rendement inouï pour les paysans de l’époque en Palestine.
A
première vue, l’expérience des semailles semble un échec. Mais en
réalité, la récolte l’emporte de loin sur cet apparent gaspillage. La
parabole se polarise sur le sort des graines alors que l’explication qui
vient ensuite s’intéresse principalement à la qualité des terrains.
Cette parabole a probablement été prononcée par Jésus à l’adresse de
ses proches disciples lorsqu’il commençait à faire un premier bilan de
son activité.
La Parole du Christ a rencontré le cœur des hommes avec des succès divers :
- Il y a des échecs patents : le Christ s’est affronté aux forces du Mal (les esprits mauvais, les scribes et les pharisiens).
- Mais il y a aussi l’espoir de la réussite : elle vient de ses disciples qui se sont mis à croire.
Dans
la version de l’ Évangile de Marc, l’idéal de « la bonne terre », c’est
d’entendre la Parole de Dieu, de l’accueillir et de « produire » au
maximum.
Dans celui de Matthieu, il s’agit d’entendre, de comprendre
la Parole, de s’ouvrir et de se soumettre à ce qu’elle demande de faire
et de porter du fruit, chacun à la mesure de ses capacités. On peut
d’ailleurs facilement établir le lien avec la parabole des talents.
Attention toutefois à un contresens que l’on commet fréquemment. Une
lecture rapide pourrait laisser penser aux chrétiens qu’il y a ceux qui
reçoivent la Parole (c’est-à-dire eux) et ceux qui s’en détournent
(c’est-à-dire les autres). Cette vision est réductrice… elle manque
surtout d’un peu d’ouverture d’esprit.
En effet, pour ceux qui ont
la chance de recevoir la Parole, il y a des jours où ils ne la méditent
pas, où elle les gêne ou encore où elle arrive après toutes les urgences
quotidiennes. Mais à d’autres moments, car ils ont pris le temps de
l’accueillir, cette Parole fructifie et transmet la vie.
La parabole du Semeur : les personnages principaux
Jésus Christ
Jésus-Christ formule la parabole puis en donne le sens. Il fournit en quelque sorte le mode opératoire qu’il privilégie pour annoncer la Bonne Nouvelle de l’Amour de Dieu pour les hommes.
Les disciples
Les disciples ne sont pas nommés et donc présentés comme des élèves qui interrogent leur Maître. Ils veulent comprendre pourquoi Jésus parle en paraboles.
Le semeur
Dans le texte de la parabole, le semeur c’est Jésus qui répand largement la Parole de Dieu sans s’occuper de l’endroit où elle va être reçue.
La parabole du Semeur : la situation géographique
L’évangile de Marc décrit un moment où Jésus, en train d’enseigner une grande foule, monte dans un bateau sur le lac de Tibériade pour pouvoir continuer. La tradition fait de cet emplacement l’un des lieux où le Christ aurait pu enseigner les foules.
La parabole du Semeur : méditation
L’homme
est une terre. Voilà ce que nous dit Jésus. L’homme est un terrain, et
ce terrain doit être ensemencé par la Parole de Dieu. On a l’habitude de
penser que l’homme est celui qui cultive la terre. Non. L’homme est
aussi une terre à cultiver. On a l’habitude de penser que l’homme
féconde la femme. Non. L’homme comme la femme est fécondé par Dieu, par
la parole de Dieu, par le Verbe de Dieu, qui est porteur de vie.
Voilà ce que tu nous dis, Seigneur Jésus, toi, le Verbe de vie, qui nous
donnes cette parabole du semeur, cette parabole qui est en tête de
toutes les autres. Ce n’est pas sans raison : comment entendre les
autres paraboles sans avoir d’abord entendu celle-ci ? Car dans cette
parole, Seigneur, il est question de la manière dont nous recevons ta
parole.
Nous sommes un terrain où tu as semé la bonne nouvelle de la
vie en Dieu, de l’amour de Dieu. Mais il peut arriver que cette parole
soit passée à côté de nous, qu’elle n’ait même pas été entendue par nos
oreilles et encore moins reçue dans notre cœur. Ou que cette parole ait
été vite écoutée et vite oubliée. Ou qu’elle ait été étouffée par les
ronces ou par les mauvaises herbes qui poussent si vite et qui sont si
difficiles à arracher. Mais il peut arriver qu’une parole, une seule
parole venant de toi, ait été vraiment entendue. Alors elle fructifie,
cette parole, elle fait son chemin dans notre cœur, elle peut donner une
orientation décisive à notre vie. Une seule graine, une seule parole
entendue, accueillie, conservée, porte à son tour une multitude de
semences.
Thierry BRAC de la PERRIERE
Évêque de Nevers
Merci Laurence quel chemin !!! La route est encore longue et fertile pour toi et le vivant continue JP
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe suis Claude de Bandol. Merci d'avoir semé la vérité dans les jardins et haut delà ! Continuez et encore merci pour votre formule polliniser la vie !