« La
femme est donc mystiquement solidarisée avec la Terre; l’enfantement se
présente comme un variante, à l’échelle humaine, de la fertilité
tellurique. Toute les expériences religieuses en relation avec la
fécondité et la naissance ont une structure cosmique. La sacralité de la
femme dépend de la sainteté de la Terre. La fécondité féminine a un
modèle cosmique : celle de la Terra Mater, la Genitrix
universelle.(…) ». « Dans certaines religions, la Terre-Mère est
imaginée capable de concevoir toute seule, sans l’aide d’un parèdre. On
retrouve encore les traces de telles idées archaïques dans les mythes de
parthénogenèse des déesses méditerranéennes. C’est une expression
mythique de l’autosuffisance et de la fécondité de la Terre-Mère. A de
telles conceptions mythiques correspondent les croyances relatives à la
fécondité spontanée de la femme et à ses pouvoirs magico-religieux
occultes qui exercent une influence décisive sur la vie des plantes. Le
phénomène social et culturel connu sous le nom de « matriarcat » se
rattache à la découverte de la culture des plantes alimentaires par la
femme. C’est la femme qui cultiva, la première, les plantes
alimentaires. C’est elle qui naturellement devient le propriétaire du
sol et des récoltes. Les prestiges magico-religieux et, et par voie de
conséquence, la prédominance sociale de la femme ont un modèle cosmique :
la figure de la Terre-Mère. »
Mircea elliade
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